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« Les générations montantes demanderont des comptes »

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Trop souvent tue ou méconnue, la pauvreté de certains immigrés âgés restés en France est au cœur du colloque organisé aujourd'hui par l'Observatoire gérontologique des migrations en France (OGMF)   (1). Entretien avec Omar Samaoli, son directeur, sur le contexte et les contours de cette précarité (2).
Pourquoi la pauvreté des immigrés du troisième âge est-elle souvent occultée ? Etre à la fois immigré et vieux, immigré et pauvre, c'est être en soi un paradoxe. D'abord parce que vieillir dans l'immigration est « illégitime »  : il n'y a pas, en effet, d'immigration de travail qui n'ait été conçue avec l'impératif du retour. De la même façon, la pauvreté de l'immigré est « illégitime » - autant pour lui-même que pour la société d'accueil -, car son départ visait justement à lutter contre la misère. Alors qu'on est parti pour améliorer son quotidien et celui de sa famille, comment imaginer qu'on puisse être happé par la spirale de la précarité dans l'Hexagone ? Et pourtant, c'est une réalité. Les permanences des assistantes sociales sont remplies de ces gens - et…
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