Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Entre 1990 et 2000, alors que les emplois stables- contrats à durée indéterminée à temps plein ou partiel - ont progressé de seulement 2 %, l'intérim a augmenté de 130 % et les contrats à durée déterminée de 60 %. Dans le même temps, les stages et les contrats aidés ont connu une progression de 65 %, selon l'enquête publiée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), le 13 avril (1).Cette forte précarisation de l'emploi touche particulièrement les jeunes en insertion, confirme l'institut. Ils sont en effet « deux fois plus nombreux au chômage et trois fois plus nombreux à avoir un contrat à durée limitée ». Cependant, il est plus facile pour eux de sortir de cette précarité puisque « parmi les personnes en forme particulière d'emploi (2) en janvier 1999, les chances de décrocher un emploi stable au bout d'un an ont été meilleures pour les débutants que pour les plus expérimentés », écrivent les auteurs.Cela dit, depuis 1997, toutes les tranches d'âge bénéficient d'une plus grande probabilité de trouver un emploi, quelle que soit sa forme, et d'un moindre risque d'être au chômage. Les jeunes en phase d'insertion ont particulièrement profité de cette…
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