Politique de santé mentale : les associations soutiennent la « refondation »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
La grande réforme de la politique de santé mentale que les associations d'usagers appellent de leurs vœux depuis 20 ans est-elle en passe de prendre forme ? C'est ce que la Fédération nationale des associations de (ex-) patients en psychiatrie (Fnap-psy) (1) et l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux (Unafam) (2) veulent retenir des annonces de Bernard Kouchner au colloque sur l'information des usagers en santé mentale, organisé le 5 avril à Paris (3). Mais elles restent vigilantes sur la volonté politique du gouvernement et les modalités d'application de cette véritable refondation de la psychiatrie. « Si elle est mise en place, cette réforme sera formidable. Mais lorsqu'on demande au ministre de la Santé s'il aura les moyens de l'appliquer, sa réponse est nuancée », s'inquiète Claude Finkelstein, présidente de la Fnap-psy. Or les deux associations d'usagers sont d'accord avec la suppression des grands hôpitaux psychiatriques à une condition : que les financements de la politique de santé mentale soient redéployés vers une véritable prévention, une meilleure intégration dans la cité de petites structures de soins et une collaboration plus étroite entre hôpital et…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques