Face aux incivilités scolaires, quelles alternatives au tout sécuritaire ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Une meilleure collaboration entre école, familles, police, travailleurs sociaux et justice, à condition qu'elle respecte bien les missions de chacun, serait « judicieuse » pour lutter contre les violences scolaires. Cette idée, déjà maintes fois entendue, est ici défendue par des acteurs de terrain, qui décrivent leur expérience au quotidien et en tirent des suggestions personnelles et originales.Par exemple, Maryse Vaillant, psychologue clinicienne chargée de mission à la protection judiciaire de la jeunesse, rappelle combien les incivilités « signalent les failles dans le contrat social ». Il est donc urgent de soutenir les parents dans leur rôle éducatif et de créer des partenariats entre tous les acteurs sociaux. Pourquoi ne pas ouvrir dans les mairies des lieux de rencontre neutres entre parents et enseignants, afin « d'éviter les reproches réciproques et les menaces d'intrusion » ? Et pourquoi ne pas penser l'éducation sexuelle sur le modèle de l'éducation civique ?, propose-t-elle. De son côté, Didier Mazoyer, commissaire principal à Vitrolles, milite pour la mission sociale de la police et propose d'alimenter le lien entre école et forces de l'ordre par la création de « correspondants…
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