Pauvreté et familles : la méthode Royal vue par les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Certaines mesures, certes peu spectaculaires, de Ségolène Royal peuvent faire avancer l'accès des familles à leurs droits. Reste que la ministre a fait l'impasse sur plusieurs préconisations du groupe de travail Familles et pauvreté, réduisant l'approche des difficultés des ménages.
On peut ironiser sur « l'activisme » de la ministre déléguée à la famille, à l'enfance et aux personnes handicapées qui multiplie à l'infini les groupes de travail. Il n'empêche, la « méthode » Royal a le mérite d'associer très largement experts, partenaires institutionnels et responsables associatifs. Et de faire progresser, au-delà des seuls aspects techniques, la réflexion de fond. A cet égard, le groupe de travail Famille et pauvreté ne déroge pas à la règle (1). « On a eu une écoute extrêmement attentive. C'est quand même assez rare qu'un ministre s'appuie sur les propositions techniques des associations et ne se contente pas de mesures décrétées entre les quatre murs de son cabinet », se félicite Rina Dupriet, vice-présidente de l'Association nationale des directeurs d'action sociale et de santé des conseils généraux (Andass).Toutefois l'exercice…
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