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Depuis 1970, plus de pauvres parmi les salariés, moins chez les retraités

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Globalement, la pauvreté monétaire (1) a fortement diminué entre 1970 et 1997, les ménages retraités profitant largement de cette évolution, à l'inverse des salariés et des chômeurs, révèle une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques  (INSEE) (2).Ainsi, en 1997, 7 % des ménages se situaient en dessous du seuil de pauvreté (fixé à 3 500 F par unité de consommation et par mois) contre 15,7 % en 1970 (2 100 F à l'époque). Entre ces deux dates, le taux de pauvreté a beaucoup baissé jusqu'au milieu des années 80 puis se serait stabilisé depuis. « Les ménages de retraités ont été les principaux bénéficiaires » de ce phénomène, souligne l'INSEE : en 1970, 25 %d'entre eux étaient pauvres. En 1997, l'institut n'en comptait plus que 4 %. La forte hausse des pensions de retraites dans les années 80 et l'augmentation du taux d'activité des femmes, qui ont acquis des droits directs, ont largement contribué à cette amélioration du niveau de vie des personnes âgées.En revanche, durant la même période, «  les ménages de salariés ou de chômeurs n'ont pas connu de baisse de la pauvreté  », affirment les auteurs. Leur situation a même empiré depuis le milieu des années…
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