Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Le plan d'action pour faciliter l'adoption présenté, le 14 mars, par Ségolène Royal (1), suscite des réactions plutôt favorables. Même si, pour Jeanine Thévenoux, de l'association Enfance & familles d'adoption (2), beaucoup de mesures étaient déjà inscrites dans la loi Mattei de 1996 mais attendaient encore leur application. Pour sa part, la présidente, Danielle Housset, salue toutes les dispositions qui permettront « aux futurs parents de définir au mieux leur projet d'adoption », comme la publication d'un guide clair qui ne s'en tiendra pas aux seuls aspects juridiques, le soutien pendant l'agrément, ou le remodelage des organismes habilités pour l'adoption. A condition, toutefois, que « les déclarations s'accompagnent de moyens effectifs, notamment de personnels spécialement formés ».La rédaction des actes d'état civil doit « respecter l'égalité de tous les enfants et le droit à l'intimité de leur vie privée ». Quant au prénom, « s'il faut choisir une subjectivité, mieux vaut celle des parents qui pourront toujours expliquer leur choix que celle d'un juge », estime Danielle Housset.Même si « un meilleur accueil et des délais respectés ne feront pas croître le nombre d'enfants…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques