Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Il est urgent de revaloriser les métiers de la petite enfance et de les adapter aux nouvelles demandes des familles. Le psychanalyste Didier-Luc Chaplain et l'ancienne infirmière puéricultrice Marie-France Custos-Lucidi prennent ici le parti de convaincre les professionnelles, les pouvoirs publics et les institutions de rompre avec des préjugés aliénant pour ces femmes. En effet, les métiers d'assistantes maternelles ou d'auxiliaires de puériculture sont encore considérés comme des « prolongements de fonctions maternelles naturelles ». Du coup, ces professionnelles ne bénéficient ni de formations ni de salaires décents. Ce manque de reconnaissance, profondément ressenti, les amènerait non seulement à changer souvent de poste et à s'absenter, mais aussi, selon les auteurs, à entrer en conflit avec les familles, voire avec les enfants. En outre, depuis dix ans, le fossé ne ferait que se creuser entre elles et les parents. Alors que ces derniers pratiqueraient de plus en plus l'éducation conjointe homme-femme, et exigeraient un développement de l'autonomie de l'enfant, elles continueraient de répondre par une valorisation de la relation mère-enfant et un rapport d'autorité, voire de…
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