Publié le : Dernière Mise à jour : 17.09.2017Lecture : 6 min.
Participant à une démarche collective, initiée par des assistantes sociales de Saint-Jean-de-Luz, un groupe d'allocataires du RMI a pu se constituer en amicale, puis en association. Mais l'autonomie reste une conquête difficile à assumer dans la durée.
Comment rendre les usagers acteurs de leur insertion ? A cet égard, la création d'une amicale, voire d'une association, est-elle une réponse adaptée ?C'est en tout cas la formule - pour le moins séduisante - qu'ont retenue, dans le cadre d'une action collective, des allocataires du RMI à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées- Atlantiques).L'aventure est née, en 1997, à l'initiative des assistantes sociales du centre social Sagardian, du centre communal d'action sociale de Saint-Jean-de-Luz et de la caisse régionale d'assurance maladie d'Aquitaine. A l'époque, celles-ci se rendent compte combien le Lieu rencontre accompagnement (LRA) de Saint-Jean-de-Luz (1), créé dans le cadre du programme départemental d'insertion afin d'informer et d'aider les titulaires du RMI, ne permet pas une réelle mobilisation des usagers. S'ils sont nombreux à fréquenter cet espace et à y exprimer leurs difficultés quotidiennes,…
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