Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Lecture : 2 min.
« Enfin, un projet de loi ! », ironise l'Union nationale ADMR, réagissant à la présentation de la future allocation personnalisée à l'autonomie (1). Comme d'autres organisations, celle-ci avait en effet multiplié les actions en direction des parlementaires afin d'en finir avec les retards et atermoiements autour de ce dossier (2). Même si Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées « s'étonne » de la méthode qui consiste à dévoiler à la presse les grandes lignes de la réforme en court-circuitant le Comité national de coordination gérontologique et le Comité national des retraités et personnes âgées. Un dispositif « d'étape » Sur le fond, « l'avancée est indéniable », relève toutefois Alain Villez, conseiller technique à l'Uniopss. Et la plupart des organisations saluent la progression du nombre d'allocataires, l'extension de la prestation au GIR 4 ou encore le relèvement de ses montants. Reste qu'en maintenant sa gestion aux conseils généraux « on reste à mi-chemin entre la logique d'aide sociale et celle de protection sociale », regrette Christine Boubet, déléguée générale de l'Union nationale des centres communaux…
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