Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
A l'occasion du rapport remis par le gouvernement sur la politique conduite en matière d'autisme depuis 1995 (1), l'association Autisme France (2) a mené sa propre enquête. Les conclusions en sont beaucoup plus critiques.L'étude a porté sur 107 établissements (98 % du total) ayant bénéficié de crédits pris sur les enveloppes spécifiques dégagées en 1995,1997 et 1999, et qui auraient dû créer 1 461 places. Au dernier trimestre 2000, 14 structures étaient encore en cours de création, pour un potentiel de 287 places. Sur les 1 174 autres places théoriques, l'analyse révèle en fait seulement 824 places nouvelles (70 %). La différence correspond à des transferts, à d'autres attributions ou à des abandons.La majorité des nouvelles places (56 %) a été affectée à des adultes, certains d'entre eux étant transférés d'un établissement pour enfants, où ils avaient été maintenus à la suite de l'amendement Creton. Mais rien ne prouve, estime l'association, que les places libérées aient été affectées à des enfants autistes, aucune étude n'ayant été menée sur ce point.Autre problème souligné par Autisme France : la mise en place d'enveloppes spécifiques a entraîné l'arrêt de tout financement « normal »…
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