L'agrément de l'accord 35 heures signé le 6 juillet 2000 (1) et de son avenant du 22 novembre serait-il l'arlésienne de la branche aide à domicile ? En tout cas, le report de l'examen du dossier, le 18 janvier, par la commission nationale d'agrément (2), a poussé les associations et les syndicats à exprimer publiquement leur colère (3).
L'avenant « a été réalisé avec le cabinet [du ministère de l'Emploi et de la Solidarité] , sous son autorité », a rappelé Jean Vernhet, secrétaire général de l'Union nationale des associations d'aide à domicile en milieu rural, lors d'une conférence de presse, le 6 février. « Avancée sociale importante », l'accord représente aussi pour l'association une occasion de professionnaliser le secteur. « Jusqu'ici, le ministère a toujours considéré l'aide à domicile avec une logique “emploi” et non “action sociale”. Or cantonner l'aide à domicile à des petits boulots, c'était possible pendant les années 80 et 90, quand le chômage était élevé. » Aujourd'hui, le passage aux 35 heures permettrait du même coup de régler les problèmes de statut des auxiliaires de vie, d'améliorer la formation et
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