Publié le : Dernière Mise à jour : 02.01.2018Lecture : 2 min.
L'agrément de l'accord 35 heures signé le 6 juillet 2000 (1) et de son avenant du 22 novembre serait-il l'arlésienne de la branche aide à domicile ? En tout cas, le report de l'examen du dossier, le 18 janvier, par la commission nationale d'agrément (2), a poussé les associations et les syndicats à exprimer publiquement leur colère (3).L'avenant « a été réalisé avec le cabinet [du ministère de l'Emploi et de la Solidarité] , sous son autorité », a rappelé Jean Vernhet, secrétaire général de l'Union nationale des associations d'aide à domicile en milieu rural, lors d'une conférence de presse, le 6 février. « Avancée sociale importante », l'accord représente aussi pour l'association une occasion de professionnaliser le secteur. « Jusqu'ici, le ministère a toujours considéré l'aide à domicile avec une logique “emploi” et non “action sociale”. Or cantonner l'aide à domicile à des petits boulots, c'était possible pendant les années 80 et 90, quand le chômage était élevé. » Aujourd'hui, le passage aux 35 heures permettrait du même coup de régler les problèmes de statut des auxiliaires de vie, d'améliorer la formation et de garantir de meilleures conditions de travail aux salariées. Lesquelles…
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