Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 7 min.
Chaque année, le conseil général du Nord permet à 200 enfants- dont deux tiers sont nés à l'étranger - de rejoindre une famille adoptive. Une rencontre préparée par de nombreux intervenants.
Neuf mois : c'est le temps maximum de l'instruction d'une demande d'agrément en vue d'adoption. Une « grossesse psychique », en quelque sorte. C'est cette période que les services de l'aide sociale à l'enfance (ASE) mettent à profit, à travers des évaluations sociales et psychologiques, pour s'assurer que la future famille réunit les meilleures conditions d'accueil. Un travailleur social se rend au domicile des candidats, en général un couple, qui doit être marié, mais ce peut être une personne célibataire, âgée d'au moins 28 ans (1). Les futurs parents vivent plus ou moins bien cette intrusion dans leur intimité : si certains sont encore dans la douleur de l'infertilité, d'autres ont déjà préparé la chambre. Lors de cette visite et d'entretiens ultérieurs, ils évoqueront leurs motivations, leur regard sur l'abandon, l'hérédité, la révélation, la régression possible de l'enfant arrivant dans son nouveau foyer, la crise de l'adolescence, les échecs…
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