CSI : les professionnels dénoncent le souci de l'urgence
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Affligeant. Tel est le jugement porté par Michel Franza sur les orientations de Lionel Jospin à propos de la délinquance des mineurs (1). « De Conseil de sécurité intérieure en Conseil de sécurité intérieure (CSI), c'est toujours la même musique, le même saupoudrage de mesures annoncées dans un contexte d'événements spectaculaires. Va-t-on enfin prendre le problème à bras-le-corps ? », s'irrite le directeur adjoint de l'Union nationale des associations de sauvegarde de l'enfance, de l'adolescence et des adultes. A quelques mois des municipales, alors qu'une nouvelle fièvre s'est emparée des politiques sur les questions de sécurité, le sentiment de nombreux acteurs de terrain est bien que rien ne change. Et l'éducation ? « Accélération des procédures en temps réel, poursuite de l'ouverture de lieux spécifiques, stigmatisation des familles..., on reste dans une philosophie sécuritaire sans s'attaquer aux questions de fond », déplore Françoise Laroche, secrétaire nationale du Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée-PJJ-FSU. « Pourtant les professionnels que nous sommes peuvent témoigner du caractère inopérant, voire dangereux de ces mesures qui, s'adressant à des…
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