Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
D'un côté, près de 20 000 créations d'emplois. De l'autre, des conditions de travail dégradées pour les travailleurs sociaux et des risques réels d'atteinte à la qualité du service rendu aux usagers. Le premier bilan de la mise en œuvre de la réduction du temps de travail dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale, tel qu'il ressort de la vaste enquête réalisée par les ASH, apparaît très mitigé. Nous publions cette semaine les deux premiers volets de notre série sur les 35 heures.
De 18 000 à 20 000 emplois devraient être créés dans le secteur associatif social et médico-social (1), au dire de la direction générale de l'action sociale (DGAS). Le premier objectif des 35 heures semble donc atteint. Par ailleurs, ces négociations ont été perçues comme une excellente occasion, pour une bonne partie des employeurs et des salariés, de remettre à plat ensemble l'organisation, voire le projet, de leur établissement.Pourtant, l'enthousiasme de départ laisse place aujourd'hui à un certain désenchantement. Car, la complexité de la mise en œuvre, la pression des financeurs ou encore la dégradation des conditions…
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