Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
Contestée dans son positionnement, son efficacité et ses procédures, l'assistance éducative semble disqualifiée. Convaincus de sa pertinence et de sa qualité, ses partisans appellent néanmoins à des réformes de fond.
« Y a-t-il encore une foi dans l'acte éducatif ? » Hervé Hamon, président du tribunal pour enfants de Paris est inquiet : l'assistance éducative issue de l'ordonnance du 2 février 1945 - notamment l'action éducative en milieu ouvert (AEMO) - telle qu'elle est organisée par les textes de 1958 et 1970, est « bousculée », « contestée », voire jugée « obsolète » par certains.De fait, la France fait figure d'exception européenne en matière de protection de l'enfance et de justice des mineurs. Et cet été, le rapport des inspecteurs Pierre Naves et Bruno Cathala consacré aux « accueils provisoires et placements d'enfants » a posé très clairement la question de l'efficacité des mesures d'AEMO au regard de leur coût (1). Mais il semble bien, comme l'ont encore montré les journées d'études de la Fédération nationale des services sociaux spécialisés de protection de l'enfance (FN3s) (2), que la crise soit plus profonde. S'il n'est…
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