Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
L'Association des paralysés de France (APF) (1) ne souhaitait pas réagir « à chaud » à l'arrêt rendu par la Cour de cassation le 17 novembre sur l'affaire Nicolas Perruche, né handicapé après une erreur médicale (2). Ayant pris le temps de réfléchir hors de toute contingence médiatique, son comité d'éthique a rendu publique son analyse le 9 janvier.Cet arrêt « constitue indubitablement un appui moral pour que les enfants handicapés considèrent comme un préjudice le fait d'être nés tels et le reprochent plus ou moins explicitement à leurs parents », estime le comité. Il encouragera certes les personnes handicapées à se retourner contre les médecins pour erreur médicale. Mais il ne permettra pas davantage aux enfants de faire des procès à leurs parents pour être nés handicapés car la liberté de la mère à avorter ou non « ne peut être juridiquement mise en cause ». Le comité d'éthique se range ainsi parmi ceux qui ne voient pas dans la décision de la Cour de cassation de véritable brèche juridique. A l'inverse, nombre d'associations (3), de juristes et de familles (4) s'étaient alarmées que les enfants puissent désormais se retourner contre leurs parents. Au point d'ailleurs que…
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