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Accueil d'urgence : l'Entraide protestante exaspérée

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« Je ne vous cache pas, Madame la Ministre, que nous sommes fatigués, irrités par l'écart entre les discours tenus d'un côté et les pratiques auxquelles nous sommes contraints, faute de moyens suffisants. Que faut-il ajuster ? Les discours ou les moyens ? La décision vous revient. Nous avons une nette préférence pour l'adaptation des moyens. En attendant que cela se fasse, nous vous serions reconnaissants de recevoir des commandes publiques moins péremptoires. » Cette lettre ferme, adressée à Elisabeth Guigou le 8 novembre 2000, étant restée sans réponse, son signataire, Bernard Rodenstein, président de l'Entraide protestante (1), l'a rendue publique le 5 janvier. Il l'avait rédigée en réaction à la note sur l'accueil et l'hébergement d'urgence envoyée le 17 octobre dernier, comme chaque année avant l'hiver, par la ministre de l'Emploi et de la Solidarité aux préfets, DRASS, DDASS et aux associations (2). Les moyens ne suivent pas Nous aimerions, écrit-il, accueillir « de manière immédiate, inconditionnelle et anonyme » toutes les personnes en détresse. Nous voudrions veiller au « maintien des liens familiaux ou à l'accueil des personnes qui vivent avec un animal domestique », ainsi…
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