Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Le centre d'action médico-sociale précoce de Toulon se met à la disposition de structures municipales de la petite enfance pour sensibiliser les professionnels aux possibles souffrances des 0-3 ans. Objectif ? Proposer à temps aux parents une prise en charge appropriée.
Au jardin d'enfants de La Garde, près de Toulon, un petit garçon de 2 ans et demi avait du mal à quitter sa mère qui entretenait avec lui une relation fusionnelle. Deux mois ont été nécessaires pour travailler la séparation. De fait, l'enfant présentait des difficultés de coordination, un comportement d'opposition et un retard de langage. Aussi, la directrice du jardin d'enfants a-t-elle proposé à sa mère l'intervention de la psychologue du centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) de Toulon (1). Sentant un réel intérêt à l'égard de son enfant, cette femme - qui apparaît, par ailleurs, fragile et dépressive et dont le discours occulte le père - acceptera de la rencontrer au jardin d'enfants au cours d'entretiens sur une période de six mois. Quant à son fils, il sera suivi sur place, deux fois par semaine, par une éducatrice. Grâce à une dérogation, il restera une…
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