Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Avec son bus échange-prévention, le Centre de soins spécialisés pour toxicomanes de Clermont-Ferrand mène un travail de fond auprès des adolescents de divers quartiers. Un travail qui se double d'une action plus ponctuelle : l'approche des jeunes errants sur les festivals.
« Bonjour, j'ai des seringues périmées mais stériles, vous les récupérez ? », demande un infirmier au chauffeur du bus vert et blanc échange-prévention de Pharmaciens sans frontières, stationné comme chaque mardi devant les HLM du quartier de la Gauthière à Clermont-Ferrand. « Pourquoi elles sont périmées si elles n'ont pas servi ? », interroge l'un des adolescents bien carrés dans les banquettes du véhicule.Il n'en faut pas plus aux deux intervenants du Centre de soins spécialisés pour toxicomanes (CSST) (1), également présents dans le bus, pour rebondir. Stérilisation, transmission du sida, de l'hépatite C, risques liés au piercing et au tatouage... sont abordés dans la foulée. « Il faut transmettre vite l'information car les conversations virent rapidement », précise Marie Esnault, psychologue. En effet, un provocateur « Salut les tox ! », lancé à la cantonnade…
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