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Les salariés de seconde zone

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La France découvre ses « travailleurs pauvres », devenus plus visibles après une décennie de fort développement des emplois précaires ou à temps partiel. Un phénomène qui interpelle les professionnels de l'action sociale, les politiques de l'emploi et les mécanismes de la redistribution sociale.
« La pauvreté des ménages de salariés ou de chômeurs s'est aggravée depuis le début des années 90 », souligne dans son premier rapport, l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (1). Dernière manifestation en date - après le rapport Belorgey-Fouquet pour le Commissariat général du Plan (2), ou encore le colloque organisé cette année à l'initiative du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale  (CERC)   (3)  - de l'intérêt croissant porté en France aux travailleurs pauvres. Les working poor, dit-on aux Etats-Unis, où les études se sont multipliées dès les années 80 sur la pauvreté laborieuse. « Sans doute parce que son existence montre qu'un individu qui a la volonté de travailler n'est plus assuré de pouvoir subvenir à ses besoins dans un contexte de hausse des inégalités salariales », note Jean-Michel…
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