L'APF opposée à la « stérilisation forcée » des handicapés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Une porte ouverte « à la stérilisation forcée de personnes présentant un handicap mental ». C'est ainsi que le groupe de réflexion éthique de l'Association des paralysés de France (APF) (1) qualifie l'amendement limitant la stérilisation pour les handicapés mentaux au projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse. Texte adopté en première lecture par les députés le 5 décembre (2).Comme elle l'avait déjà fait en 1996 lors de la parution de l'avis du Comité consultatif national d'éthique sur ce sujet (3), cette commission exprime ses « craintes vis-à-vis d'une dépénalisation qui ne peut aboutir, malgré les précautions affichées, qu'à l'infécondité organisée d'une catégorie de population stigmatisée sur un critère quelconque et, qui plus est, mal défini ». « Les garde-fous prévus par le législateur en l'état actuel du projet n'ont que très peu de portée réelle », dénonce-t-elle. Et de pointer l'incohérence consistant à interdire le geste chez les mineurs alors que les questions de procréation se posent bien avant la majorité légale et à l'autoriser pour les majeurs protégés « ayant le statut d'un mineur ».Par ailleurs, l'assimilation « tutelle/stérilisation » comporte…
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