Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 4 min.
Si tant est qu'il faille « sortir » de la loi de 1901, ce qu'on peut en effet articuler, ce n'est donc pas, au total, en réécrivant la loi, en la complétant, en l'alourdissant, en en canalisant de façon sélective l'usage.
« La mode est, depuis un certain nombre d'années, à se soucier des abus intéressés de la forme associative, de la multiplication des faux-nez de l'Administration, des désordres marquant la gestion de certaines associations, du défaut de démocratie interne, et de mille autres travers défigurant certaines franges du monde associatif. D'un autre côté, il est clair que, malgré les hommages qu'ils ne cessent de rendre aux associations, creusets des solidarités, et plus généralement du lien social, instruments de changement social, de renouvellement de la citoyenneté et de consolidation de la démocratie, les pouvoirs publics peinent à faire en sorte que la liberté d'association, de formelle qu'elle demeure souvent, devienne une liberté concrète. C'est tout le problème de la part prise par les associations à l'élaboration des choix collectifs ; de la libération du temps des militants associatifs ; des règles…
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