Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 4 min.
« T out le débat est aujourd'hui de savoir ce qu'il faut faire pour conforter l'avenir des associations de solidarité.Conforter : rappelons, s'il est en besoin, que ce verbe ne recouvre pas la même notion que le mot “confort”. Les associations n'ont pas pour ambition d'accéder à une existence douillette. Ce serait contraire à leur vocation même qui est d'être aux avant-postes, en vigie, en constante recherche d'innovation, d'être aux prises et en prise sur la précarité. Il existera toujours, pour elles, une “contagion du précaire”. La précarité des personnes épaulées génère inévitablement une précarité des structures d'épaulement. Mais cette vulnérabilité ne saurait être un objectif en soi, sauf à verser dans le masochisme. Il est donc sain et légitime de faire tout ce qui est possible pour rendre solide l'avenir des associations de solidarité. C'est l'intention maintes fois affirmée aujourd'hui par l'Etat et les autres collectivités publiques. Comment en la matière assurer la coïncidence du dire et du faire ?Dans l'appel d'air créé par les “assises de la vie associative”, dans la foulée de leur préparation et de leur tenue, dans la perspective de la célébration du centenaire de la…
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