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Allongement du délai de l'IVG : pas de risque d'eugénisme, selon le Comité d'éthique

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Répondant aux interrogations des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a rejeté, le 23 novembre, l'idée que l'allongement à 12 semaines du délai légal d'avortement soit susceptible d'entraîner des dérives eugéniques. Un avis longuement motivé, qui ne manquera pas d'éclairer les débats sur le projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse  (IVG)   (1), dont l'examen a débuté, le 29 novembre, à l'Assemblée nationale.Le comité considère comme eugénique « toute pratique collective institutionnalisée qui vise à favoriser l'apparition de certains caractères ou à en éliminer d'autres jugés négatifs ». Or, estime-t-il, l'avortement ne répond à aucun de ces critères. En outre, relèvent les sages, aucune étude ne montre que le nombre d'IVG ait augmenté du fait de « la découverte d'anomalies », lors d'un examen de dépistage prénatal. Plus généralement, ils balaient les craintes de certains parlementaires, inquiets que le désir des couples d'avoir « un enfant parfait » motivent un accroissement du nombre des IVG. Pour le comité, « invoquer [une] connaissance facilitée et banalisée du sexe ou de l'existence d'une anomalie mineure…
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