Emplois-jeunes : quand les publics en difficulté font de la prévention spécialisée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Dans quelles conditions les publics des quartiers en difficulté accèdent-ils aux emplois- jeunes sur le terrain même de la prévention spécialisée ? Leur intervention interfère- t-elle avec les missions des professionnels ? Ces questions étaient au cœur d'une étude du Comité national de liaison des associations de prévention spécialisée (CNLAPS), menée au cours du premier semestre 2000 et rendue publique le 28 novembre, lors de son colloque sur les « nouveaux emplois dans les quartiers » (1).L'investigation s'est déroulée en deux temps. Un questionnaire a d'abord été envoyé à l'ensemble des associations de prévention spécialisée réparties dans toute la France sur les emplois-jeunes repérés dans leur proche environnement. Puis six rencontres régionales ont permis d'échanger autour des difficultés rencontrées sur le terrain.Sur les 504 emplois-jeunes décrits, plus de la moitié sont consacrés à des fonctions de « sécurisation des espaces collectifs », publics ou privés : le comité regroupe sous ce vocable les auxilliaires de police et surtout les médiateurs en tout genre et les agents d'ambiance dans les transports, un quartier, une rue, un immeuble, un gymnase... Des missions floues…
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