Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Face à l'augmentation des demandes d'asile, le dispositif est saturé. Associations et professionnels dénoncent l'absence de politique et le manque de moyens. Et craignent des dérives xénophobes.
Un seul chiffre suffit à donner la mesure du problème : de 17 000 en 1996, le nombre des demandeurs d'asile est passé à 31 000 en 1999, pour atteindre vraisemblablement 40 000 en 2000. Comment recevoir dans des conditions décentes des personnes en situation précaire alors que le dispositif national d'accueil est saturé... depuis trois ans (1) ? Comment faire face à l'afflux des demandes d'hébergement qui engorgent les circuits de droit commun (centres d'hébergement, accueil d'urgence, hôtels...) ? Associations gestionnaires d'hébergement, en charge de l'accueil des étrangers, et caritatives ne cessent, ces dernières années, d'alerter les pouvoirs publics. En Alsace, deuxième région après Paris à être confrontée massivement à ce phénomène, elles se mobilisent autour de la délégation régionale de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) pour interpeller, demain, lors d'un forum, administrations et…
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