Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 1 min.
Explosion des statuts précaires (contrat à durée déterminée, intérim, stages et contrats aidés...) et développement du sous-emploi, notamment du temps partiel contraint... Depuis les années 70 et 80, la norme constituée pendant les « trente glorieuses » - le contrat à durée indéterminée à temps plein - s'est affaiblie et l'insécurité de l'emploi s'est faite grandissante. Une tendance portée par les entreprises, à la recherche d'une flexibilité accrue, mais également soutenue, de fait, par les pouvoirs publics, qui ont, par exemple, favorisé le recrutement sous des formes particulières d'emploi dans le secteur non marchand ou abaissé les cotisations sociales patronales sur le temps partiel. Avec quelles conséquences pour les salariés ? Le dernier livre du sociologue Serge Paugam, directeur de recherches au CNRS et membre de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, en dresse un tableau à la fois complet et glaçant. Il montre ainsi combien élargir la zone intermédiaire entre emploi stable et chômage, même dans le but de favoriser l'insertion et de faire reculer le chômage, ne va pas sans effets pervers : pour certaines catégories de salariés- les moins qualifiés,…
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