Le Snepap veut valoriser les professionnels d'insertion et de probation
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Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Lecture : 1 min.
Faire reconnaître la spécificité des professionnels des services de probation et d'insertion auprès de l'administration pénitentiaire : tel est l'un des principaux éléments de la plate-forme revendicative adoptée par le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) (1), lors de son congrès du 17 novembre. « Il est nécessaire de rappeler que nous ne sommes pas seulement là “pour faire baisser la pression dans les prisons”, comme l'a déclaré l'ex-garde des Sceaux », explique Michel Flauder, membre de la commission nationale. Comment ces professionnels seront- ils associés à l'aménagement des peines autorisé par la loi du 15 juin 2000 (2) ? Quelle dimension prendra le suivi socio-éducatif dans le cadre de la surveillance électronique ? Et ce dernier procédé va-t-il réellement se substituer à la peine de prison ? « Il semble que non puisque les premières expériences montrent que le bracelet électronique est appliqué à des personnes qui présentent toutes les garanties pour bénéficier de la liberté conditionnelle ou de la semi-liberté », dénonce le syndicat. Celui-ci s'est par ailleurs prononcé pour une automatisation de la libération conditionnelle…
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