Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 5 min.
En réaction au scandale du CESAP et du CREAI Ile-de-France (1), Laurent Gavelle, directeur d'un établissement médico-social du secteur associatif, énonce quelques principes éthiques et exige l'instauration de contrôles plus systématiques de la part des pouvoirs publics
«Les “affaires” ne concernent pas seulement le monde politique ou l'entreprise. Le secteur sanitaire, médico-social et social à but non lucratif n'est malheureusement pas épargné depuis quelques années et les questions n'ont pas manqué d'affluer, venant l'interroger sur sa crédibilité et donc sur sa probité. Certes, vis-à-vis des malversations, la quasi- totalité des associations et des professionnels, particulièrement les cadres de direction, ont le sentiment d'être confrontés à des événements qui leur sont totalement étrangers et ne reflètent en rien la réalité de leur quotidien. Mais ces affaires, du moins celles qui sont avérées, empoisonnent le secteur avec le dernier épisode en date, le scandale du Comité d'études et de soins aux polyhandicapés (CESAP) et du Centre régional pour l'enfance et l'adolescence inadaptées (CREAI)…
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