Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Hormis pour les ressortissants de l'Union européenne, moins exposés au chômage, l'accès à l'emploi des salariés étrangers, peu qualifiés, reste difficile. C'est ce qui ressort notamment de deux récentes publications du ministère de l'Emploi.Même si la reprise de l'activité des dernières années a profité aux salariés étrangers, « il n'en demeure pas moins que la population étrangère reste majoritairement peu qualifiée, dans un contexte économique où les besoins actuels de main-d'œuvre favorisent plutôt la population qualifiée », relève la première d'entre elles (1) . Certes, le taux de chômage des salariés étrangers est passé de 23,3 % à 20,9 % entre mars 1997 et mars 2000, mais il reste « largement supérieur à celui des Français ».En outre, les salariés étrangers demeurent cantonnés dans des emplois peu qualifiés, notamment dans l'industrie et la construction (40 % d'entre eux), mais également, de plus en plus, dans le secteur tertiaire où ils représentent aujourd'hui 26 % des salariés (contre 18 % en 1985). Ce sont les services aux particuliers (services personnels et domestiques, hôtellerie-restauration) qui figurent désormais, avec le commerce, au premier rang des activités tertiaires…
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