Montpellier : le ras-le-bol des AS scolaires vacataires
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 1 min.
Symptomatique de la déshérence dans laquelle est tenu le service social scolaire, cette lettre ouverte adressée le 6 novembre à Jack Lang, ministre de l'Education nationale, et Ségolène Royal, ministre déléguée à l'enfance et à la famille, par cinq jeunes assistants de service social embauchés à la rentrée comme vacataires dans l'académie de Montpellier (1). « Recrutés depuis un mois, nous sommes déjà sur le départ », préviennent-ils d'emblée. En cause, les conditions d'exercice de leurs missions : « Etre assistant social dans huit établissements, est-ce vraiment sérieux ? Suivre deux collèges en ZEP et un LEP, pour 2 300 élèves dont un très grand nombre rencontre des difficultés, le tout sur quatre jours par semaine, est-ce raisonnable ? » A ces griefs s'ajoute le niveau de leur rémunération nette : 5 400 F mensuels, « moins qu'un emploi-jeune, bien moins qu'un surveillant ». Ainsi que la précarité de leur statut, qui les empêche d'accéder à certains avantages de l'Education nationale. « En acceptant ces conditions, il nous semble que nous contribuons à dévaloriser notre profession », expliquent les cinq auteurs de la lettre. Lesquels regrettent que la parcimonie des pouvoirs…
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