Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
La couverture maladie universelle (CMU) « a modifié radicalement les conditions d'accès aux soins des personnes les plus démunies auxquelles la loi était destinée ». Le constat émane de l'association Médecins sans frontières (MSF) (1) qui a rendu public, le 8 novembre, un premier bilan de la mise en œuvre du dispositif, dressé à partir des observations réalisées de janvier à novembre 2000 sur un échantillon de 2 000 consultations dans ses centres de Paris, Lille et Marseille. De fait, souligne MSF, alors que « les délais d'accès aux soins variaient, il y a un an, de huit jours à dix mois sur le territoire, ils sont actuellement d'une heure à deux mois ». Une avancée attribuée à la mise en place d'un interlocuteur unique dans l'instruction des droits : les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM).Cependant, dépassant ce sentiment de satisfaction globale, l'organisation dénonce de graves lacunes dans l'application de certaines dispositions fondamentales de la loi. Par exemple, le principe de l'affiliation « sans délai » à la couverture de base n'a pas été respecté dans 45 % des cas. Une proportion importante à mettre sur le compte, selon MSF, de la « révolution culturelle » introduite…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques