Un constat de surmortalité chez les chômeurs et les inactifs
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Dans sa dernière livraison d'Economie et statistique (1), l'INSEE constate que chômage et inactivité s'accompagnent d'une surmortalité pour les hommes comme pour les femmes (2). Ainsi, la mortalité d'un chômeur est de trois fois supérieure à celle d'un actif occupé du même âge et celle d'une chômeuse de deux fois.Les raisons de cette inégalité devant la mort sont globalement liées à l'état de santé déficient des intéressés, qui peut être à l'origine du chômage mais également être provoqué par celui-ci. Pauvreté relative, isolement social, ou perte d'estime de soi : autant de facteurs qui, selon l'étude, expliquent ce surcroît de mortalité. Si la situation perdure, la diminution de leurs revenus peut conduire les chômeurs à restreindre leurs dépenses, entraînant des effets directs sur leur alimentation et donc sur leur santé. Cette persistance du chômage s'accompagne également souvent de troubles psychologiques pouvant amener à des comportements à risque (alcoolisme, tabagisme, etc.) et dans les cas extrêmes, au suicide.Au-delà de son effet sur la santé, le chômage peut, selon l'INSEE, jouer le rôle d'un « catalyseur » :l'instabilité financière et psychologique qui en découle risque…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques