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Conseil national du sida : un rapport d'activité sans langue de bois

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« Les nouveaux traitements ont déplacé les enjeux de la discrimination. L'inégalité est face aux traitements », alors que « les années sida du début étaient marquées par une discrimination entre malades et non-malades. » Tel est le constat d'Alain Sobel- qui présida le Conseil national du sida (CNS) (1) de 1994 à 1999 - en ouverture du troisième tome du rapport d'activité de l'institution, couvrant la période 1997-1998 (2). Le document rassemble les huit avis et rapports rendus au cours de ces deux années, abordant les formes de discrimination et d'exclusion propres à cette maladie. Parmi lesquelles, par exemple, la trop fréquente rupture du suivi des traitements pour les personnes placées en garde à vue, en rétention ou en détention.Mais l'intérêt de cette compilation réside essentiellement dans la présentation qu'en fait Alain Sobel. Ayant quitté la présidence du conseil, il dispose désormais d'une entière liberté de parole et en use largement. Ainsi, sur la question de la déclaration obligatoire de séropositivité, il se montre sans complaisance envers le gouvernement. Les travaux du CNS sur le sujet, qui ont abouti à un avis du 29 janvier 1998 s'opposant au caractère « obligatoire »…
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