Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 3 min.
« L'allongement du délai de recours à l'interruption volontaire de grossesse, loin d'inciter les femmes à prolonger leur réflexion, permettrait simplement à plusieurs milliers d'entre elles de ne pas vivre des moments inutilement douloureux et stigmatisants. » Balayant les polémiques suscitées par les dispositions du projet de loi sur l'avortement, présenté le 4 octobre en conseil des ministres (1), l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) apporte ainsi un sérieux appui au gouvernement.A partir des premiers résultats d'une enquête qualitative menée auprès de 80 femmes ayant eu une grossesse accidentelle dans les trois dernières années (2), des chercheuses de l'Inserm et du Centre national de recherche scientifique (CNRS) tordent le cou aux discours simplistes et aux fantasmes sur l'avortement. Y substituant une vision nuancée, tenant compte de l'expérience des intéressées. « Après 30 ans de légalisation de la contraception moderne, l'avortement est loin d'être devenu un acte banal ou anodin pour les femmes. Il permet de pallier les échecs sans pour autant être une méthode de contraception. » Les échecs de la contraception pas toujours évitables Cette étude…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques