Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Comment permettre aux internats d'appliquer la loi sur les 35 heures « sans perdre le sens de l'action éducative ou thérapeutique » ?C'est la question que pose l'Association régionale des internats éducatifs spécialisés (ARIES) Ile-de-France (1) dans un courrier adressé aux ASH. Alors que cette dernière espérait que la réduction du temps de travail soit une occasion de réfléchir à un nouveau mode d'organisation dans les internats (2), elle se voit obligée de constater, aujourd'hui, comme d'autres intervenants du secteur (3), de graves problèmes de mise en place. Elle dénonce, pêle-mêle, la « suppression pure et simple d'activités spécifiques d'internat » (week-ends, transferts, activités communautaires), la diminution du nombre de jours d'ouverture, la réduction du temps de travail en équipe, une action de plus en plus morcelée, qui perd en cohérence, en sens, et enfin, une « baisse de la qualité de l'encadrement et plus globalement une perte de souplesse et de capacité d´innovation ».L'ARIES reconnaît que les institutions sont astreintes à mener une gestion « acrobatique » des 35 heures afin de respecter les limites légales de temps de travail et de pauses. Elles sont contraintes…
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