Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 26 min.
Le projet de loi de finances pour 2001, adopté par le conseil des ministres du 20 septembre 2000, intervient dans un contexte de « cagnottes fiscales » exceptionnelles, de recul du chômage, mais aussi de hausse du prix du pétrole. Malgré une prévision de croissance forte, le déficit budgétaire ne baissera pas et restera stable, à 186 milliards de francs. Coup d'arrêt qui s'explique par la priorité donnée à la réduction des impôts.
Pour bâtir son budget 2001, le gouvernement s'est fondé sur une hypothèse moyenne de croissance de 3, 3 %, mais a retenu une « fourchette assez large, de 3 % à 3, 6 %, en raison des incertitudes qui pèsent sur la conjoncture, en particulier, l'évolution des marchés pétroliers », a indiqué le ministre de l'Economie, Laurent Fabius, en rendant public, le 20 septembre, le projet de loi de finances pour l'année prochaine. Pour autant, malgré cette prévision de croissance forte, le déficit budgétaire ne baissera pas par rapport à l'exécution attendue pour 2000 et restera stable à 186 milliards de francs, ce qui donnera un coup d'arrêt à la politique budgétaire de réduction du déficit de l'Etat, ininterrompue depuis…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques