Publié le : Dernière Mise à jour : 25.07.2017Lecture : 2 min.
Dans un communiqué, la fédération « La voix de l'enfant » - qui réunit 61 associations pour l'aide à l'enfance (1) - émet des réserves sur les conclusions de l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) sur les maltraitances à enfants (2). A partir de son enquête annuelle, fondée sur des données transmises par les conseils généraux, celui-ci faisait état d'une tendance globale à la stabilisation du nombre d'enfants en danger : faible régression des enfants maltraités et hausse modérée des enfants « en risque ».Or « les données exploitées par l'ODAS sont d'abord le reflet des politiques et des moyens mis en œuvre par les conseils généraux. Elles n'indiquent pas l'incidence de la maltraitance infantile en population générale », relativise la fédération. Tandis qu'à l'ODAS, on fait valoir que les départements sont loin d'avoir réduit leurs efforts et que ces données sont cohérentes à la fois avec le chiffre des dépenses qu'ils ont engagées et le nombre de condamnations pour maltraitances prononcées par les juridictions pénales. Des données diparates Néanmoins, au-delà de son aspect polémique, cette réaction de la fédération « La voix de l'enfant » a le mérite de pointer…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques