Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
Les progrès de l'offre et de l'accès aux soins obligent les centres de santé à réaffirmer leur vocation d'une médecine plus humaine. Encore faut-il qu'ils en aient réellement les moyens.
Il y a un an, la publication d'un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) mettait le monde des centres de santé en émoi. Certes, ces structures - les anciens « dispensaires » - y étaient qualifiées de « pilier important de l'offre locale de soins qu'il ne faudrait pas ébranler ». Toutefois, « sur [leur] rôle social comme sur leur “différence médicale”, [elles] sont rarement en mesure de prouver leur spécificité », ajoutait la mission (1). Pourtant, même s'ils refusent d'être des « ghettos » sanitaires et sociaux et revendiquent leur ouverture à un public dont la diversité sociale et culturelle reflète celle du quartier où ils sont implantés, les centres de santé estiment faciliter, par leur proximité, la pratique du tiers payant et la modération des tarifs, l'accès aux soins des habitants les plus démunis. Ils revendiquent aussi la pratique d'une médecine moins productiviste, plus à l'écoute du patient dans sa globalité. Mais…
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