Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
« Face à l'errance et à la dérive des jeunes, à quand des réponses publiques cohérentes ? », s'impatiente François Chobeaux. L'animateur du réseau national « Jeunes en errance », directeur des politiques sociales aux CEMEA (1), souhaite la mise en place d'un groupe de travail national centré sur ces questions.
« Carhaix, festival des Vieilles charrues, mi-juillet : plusieurs milliers de ravers, de jeunes en dérive estivale et de zonards sur les parkings. Pas de prise en compte de cette réalité par les organisateurs alors qu'elle était pourtant connue et anticipée. Pas de réponses publiques cohérentes et coordonnées. Bricolage humanitaire, et filtrages par la gendarmerie. Carcassonne, technival, mi-août :10 000, peut-être 20 000 ravers réunis durant quelques jours en zone rurale. Ignorance volontaire des pouvoirs publics, bricolages humanitaires, polémiques sur l'accompagnement sanitaire. Aurillac, festival de théâtre de rue, fin août. Près de 1 000 zonards réunis sur l'aire d'accueil qui leur est destinée. Une organisation solide, rodée, coûteuse : plus de 400 000 F à la charge de la mairie.…
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