Publié le : Dernière Mise à jour : 27.08.2017Lecture : 7 min.
Depuis mars 1999, à Nice, un service spécialisé a créé un poste de médiatrice culturelle russophone pour contacter les jeunes femmes d'Europe de l'Est amenées à se prostituer.
« Bonsoir. Vous parlez russe ? » Nice, Promenade des Anglais, une nuit de juin entre 22 heures et 2 heures du matin. Leïla Zeinalova, médiatrice culturelle et linguistique, aborde un groupe de jeunes prostituées. Elle se présente, ainsi que René Spadari, assistant social qui l'accompagne. En russe, elle explique qu'il existe un service de prévention et de réadaptation sociale (SPRS) (1) où elles pourront recevoir un accueil convivial, une écoute et un soutien. En même temps, elle leur donne une miniplaquette en caractères cyrilliques. Elles y trouveront ce qu'il faut faire en cas de prise de risque (rapports sexuels non protégés) ainsi qu'une liste des associations ressources en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Originaires d'Europe de l'Est Issues de l'ex-bloc soviétique, les Olga, Tania, Roxana, Gallina, 22 ans en moyenne, sont de plus en plus nombreuses sur les trottoirs de Nice. Comment échouent-elles ici ? Soit par le biais de petites annonces bidons demandant…
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