Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 7 min.
Pour insérer des familles de la communauté des gens du voyage en voie de sédentarisation et lutter contre la délinquance des mineurs, la protection judiciaire de la jeunesse et la police mènent de concert, à Brive, une action éducative. Approche globale sur fond de paix sociale.
Brive-la-Gaillarde : terminus. C'est en effet là, dans la sous-préfecture de la Corrèze, que 200 membres de la communauté des gens du voyage ont arrimé leurs caravanes, au grand dam des habitants. Là que, sous un pont, cachés derrière un dépôt ou parqués sur une aire en bordure d'autoroute, ils survivent dans la boue et la misère, entre bruits de moteur et gaz d'échappement, bannis de la cité. Là enfin que, ne sillonnant plus les routes, ils perdent leur culture et leur langue. Sédentarisation rime en fait avec paupérisation. Car, analyse le commissaire principal, Paul Audard : « Tant que ces gens voyagent, c'est qu'ils exercent une activité économique et ils sont insérés. Ne plus circuler les mène à la désintégration. Voire la clochardisation. » Parfois aussi la délinquance, qui aggrave les relations avec les riverains. C'est d'ailleurs pour lutter contre…
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