Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Un nouveau cri d'alarme sur les difficultés de financement rencontrées par bon nombre de structures intervenant dans le champ de l'insertion sociale et professionnelle vient d'être lancé au gouvernement (1). Il provient de l'association colmarienne Espoir (2), dont le président, Bernard Rodenstein - également président de la Fédération de l'entraide protestante - a adressé, le 25 août, une lettre ouverte au Premier ministre. Ces associations « sont de plus en plus prises entre le marteau des revendications, souvent justifiées, des personnes livrées à leur exclusion et l'enclume de budgets chichement mesurés par vos ministères et par vos administrations », explique-t-il . Avant de poursuivre : « Nous sommes de plus en plus tentés par l'idée de fermer nos structures et de renvoyer les publics en souffrance vers vos services publics qui sont déjà largement débordés. » Concrètement, l'association Espoir demande que les déficits de fonctionnement « chroniques » des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) soient rapidement résorbés, « d'autant plus qu'ils ne sont pas le fait d'une mauvaise gestion des associations, mais du non-respect par la puissance publique de ses propres…
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