Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Le 21 août, dans le Gard, un camp de vacances accueillant des personnes handicapées mentales a été fermé par un arrêté préfectoral. Motifs évoqués : les « conditions sanitaires déplorables » ainsi que l'insuffisance du nombre et de la qualification de l'encadrement. C'est la troisième fois depuis le début de l'été que, pour des motifs voisins, la fermeture d'un séjour spécialisé a été ainsi prononcée.Les responsables de l'association organisatrice du séjour gardois, Vacances comme tous, se sont retranchés, dans un communiqué, derrière l'absence de législation en la matière. « Aucun texte ne permet d'apprécier objectivement les faits [...] dans le cadre d'un centre de vacances . [...] Les séjours que nous organisons sont ainsi jugés à l'aune de textes qui concernent les établissements médico-sociaux, les colonies de vacances agréées par [le ministère de] la Jeunesse et des Sports, ou même les agences de tourisme », regrettent-ils, ajoutant que les fédérations nationales réclament depuis longtemps « un cadre législatif relatif aux centres de vacances adaptés ». Réactions du gouvernement... Dans un texte commun, la ministre de la Jeunesse et des Sports, la secrétaire d'Etat au tourisme…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques