Recevoir la newsletter

L'enfant sorcier africain entre ses deux juges

Article réservé aux abonnés

 Pour le moins dérangeant, cet ouvrage bouscule les représentations habituelles du fonctionnement de la justice. Quittant la sécurité d'une approche normative du droit et renonçant à leur toute-puissance de magistrats, deux juges des enfants, Martine de Maximy (devenue juge d'instruction) et Thierry Baranger, invitent à concevoir autrement leur fonction. En acceptant, face à certains enfants de migrants en danger, de confronter leur grille d'analyse des dysfonctionnements familiaux avec d'autres références culturelles. Et de transformer le cadre judiciaire en un « espace transitionnel » permettant un va-et-vient entre deux mondes. A l'origine, la démarche est avant tout pragmatique : ces magistrats se sentent impuissants face à certains comportements de jeunes, notamment les enfants réputés sorciers, originaires d'Afrique centrale. Souvent déprimés, accusés d'errance nocturne, violents, ressentis comme dangereux pour leur entourage, ceux-ci renvoient à un univers culturel où le visible se mêle à l'invisible. Et leurs agissements n'ont de signification que si l'on se réfère à la sorcellerie, inscrite au cœur du fonctionnement social et psychologique des sociétés traditionnelles d'Afrique…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Lectures du Mois

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur