Les femmes précaires ont une grossesse moins bien suivie
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
« Les femmes dont tout ou partie des ressources proviennent d'une allocation de chômage ou de stage, du RMI, ou de l'allocation de parent isolé, ont une grossesse moins bien suivie et des indicateurs de santé systématiquement plus défavorables », selon une enquête de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de l'Emploi (1) portant sur l'année 1998. Les femmes enceintes les plus démunies ont bénéficié de moins de visites prénatales que les autres (15,5 % ont eu moins de sept visites, contre 8 % de l'ensemble) et ont été hospitalisées plus souvent (24 % contre 21 %). Par ailleurs, leurs enfants sont plus fréquemment prématurés (7,5 % au lieu de 5,7 %) ou de faible poids (8,1 % contre 6,4 %) et hospitalisés ou transférés (9,8 % au lieu de 7,4 %). Par contre, ces femmes ont reçu plus de visites à domicile de sages-femmes de la protection maternelle et infantile. Dans les départements d'outre-mer, où les auteurs n'ont pu mener leur étude que sur un temps restreint, ce qui relativise les données, les femmes bénéficient également d'une surveillance périnatale moins intensive. 47 % d'entre elles disposent de revenus sociaux, ce qui…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques