Cri d'alarme sur le financement de la politique de la ville
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
« Si l'argent annoncé existe, pourquoi ne peut-il parvenir dans les services régionaux et départementaux de l'Etat, afin d'être redistribué dans des temps raisonnables ? Pourquoi la puissance publique ne peut-elle gérer les décisions budgétaires qu'elle prend ? » Autant de questions posées par le centre de ressources Profession Banlieue (1), qui a lancé, le 7 juillet, un cri d'alarme à propos du financement des acteurs associatifs intervenant dans le cadre de la politique de la ville.Fustigeant « l'incapacité des pouvoirs publics à s'accorder pour créer un dispositif qui garantisse la trésorerie des associations dont ils disent pourtant avoir tellement besoin et qu'ils mettent réellement à contribution », Profession Banlieue dénonce le fait que dans la Seine-Saint-Denis, pour l'année 2000, « aucune subvention - ou presque - n' [ait été] versée au 1 er juillet ». Une situation dans laquelle se trouvent également de nombreux département. Alors que, « selon les annonces officielles », le montant des crédits de la politique de la ville est en forte progression. Les retards pris dans la signature des contrats de ville viennent, cette année, rendre la position des associations encore…
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