Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : SONGORO OLIVIERLecture : 22 min.
Deux ans après la réforme Guigou, une circulaire précise les critères de recevabilité et d'instruction des demandes de naturalisation. L'occasion de revenir sur ce mode d'acquisition de la nationalité française.
Décision rendue par décret, l'octroi ou le refus de la nationalité est une prérogative souveraine de l'Etat permettant à des étrangers de devenir citoyens français, à la condition que leur démarche s'inscrive dans un processus d'intégration réelle. A la différence de celui qui acquiert la nationalité par déclaration (par le mariage par exemple), l'étranger qui sollicite la naturalisation ne dispose d'aucun droit à l'obtenir, quand bien même les conditions légales de recevabilité seraient remplies. Autrement dit, rien n'oblige le gouvernement, statuant « en opportunité », à accéder à la demande. Du reste, en cas de décision favorable, la jurisprudence emploie bien les termes de« faveur » accordée par l'Etat français aux étrangers.Deux étapes sont à distinguer : la phase de la recevabilité de la demande, d'une part, qui constitue le premier « barrage » et repose sur des critères objectifs, énoncés par le code civil (c. civ.) ; la…
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