Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Où en est-on, dans les faits, de l'accès des plus démunis aux droits fondamentaux ? Martine Aubry présentera, le 5 juillet, au conseil des ministres, le bilan de deux ans d'application de la loi de lutte contre les exclusions. Un état des lieux qui pourra s'inspirer de celui, très complet, du réseau Alerte.
« La loi d'orientation contre les exclusions a marqué un changement législatif majeur en se référant à une vision globale, claire et cohérente de l'exclusion : comme déni de l'accès effectif de tous aux droits fondamentaux [...] et comme un fléau que doit impérativement et en priorité éradiquer l'ensemble des politiques publiques. » Hommage largement partagé dans le secteur associatif que celui rendu par Hugues Feltesse, directeur général de l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss), au texte promulgué le 28 juillet 1998. Mais hommage nuancé. Face à la lettre, il est vrai, les faits sont têtus : deux ans après, les obstacles à l'accès des personnes en difficulté à ces droits persistent et les dispositifs visant à la prévention de l'exclusion peinent parfois à se mettre en place.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques